Les tirailleurs et les spahis dans les Alpes
Les tirailleurs
La baisse de la natalité, causée par la guerre de 1914-1918, et l’application de la loi sur le service militaire, réduit à un an, entraîne la création de deux divisions nord-africaines, 1ere et 2e DINA, stationnées en France.
La 1ere DINA vient stationner dans les 14e et 15e RM. Ses unités s’instruisent aux déplacements et combats en montagne. Chaque année, elles participent aux reconnaissances d’été et d’hiver et aux manœuvres alpines. Ces unités sont de type montagne, doté d’un échelon muletier.
Les cadres participent à des stages de ski au Centre d’Instruction pratique de haute montagne de Briançon, puis à partir de 1932 à l’EHM de Chamonix. Les tirailleurs n’ont pas la technique alpine des alpins mais ils possèdent néanmoins une bonne endurance. Leur recrutement est réalisé dans les massifs des Aurès et du Haut-Atlas.
Chaque régiment d’infanterie forme une SES. Les Berbères et Arabes n’étant pas très souples, il est difficile d’en faire de bons skieurs. De plus ils cassent beaucoup de skis par maladresse.
L’été les SES manœuvrent avec son bataillon, l’hiver elles occupent des postes d’altitude comme la Redoute Ruinée, Fort L’Ecluse, Lanslebourg, Samoëns, le col du Granon, Restefond et le massif de l’Authion. Les SES effectuent des patrouilles le long de la frontière et participent à différentes compétitions de ski.
- Le I/28e RTT vient à Chambéry en juin 1930.
- Le IV/5e RTM cantonne à Bourg-Saint-Maurice en octobre 1933.
- Le IV/6e RTM cantonne à Embrun en octobre 1933.
- Le II/6e RTM vient à Belley en 1934.
Les spahis des Alpes
A partir de 1930, les escadrons des 7e et 9e RSA stationnent à tour de rôle dans les Alpes. Ils participent aux manœuvres et divers travaux. L’hiver ils manœuvrent à la Valbonne ou à Chambarand.